1914 : la guerre des poilus

Cette année, nous commémorons le centenaire de la Grande Guerre. Au coté des soldats, de nombreux animaux étaient dans les tranchées, ils ont eux aussi subi les bombardements, la faim, le froid, la peur, les gaz... Chiens, chevaux, ânes, mulets, pigeons voyageurs ont été enrôlés dès le début de la guerre. Ils ont transmis des messages, tracté ou porté de lourdes charges, transporté des blessés, ils sont montés à l'assaut encore et encore...
Pour ne pas oublier leur sacrifice ni les immenses services rendus, lire ce bel article qui leur rend hommage : Bêtes de tranchées, héros silencieux.

"Eux aussi sont morts pour la patrie, et on les a oubliés.  Combattants à poil et à plume, ils ont sauvé  des vies et donné la leur. Chiens messagers, chats espions, chevaux transporteurs,  pigeons voyageurs... furent des soldats exemplaires.
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Son nom, il le portait bien. Vaillant. Matricule 787-15. Il fut le dernier, le 4 juin 1916, à quitter le fort de Vaux assiégé par les Allemands. Intoxiqué au gaz de combat, quasi mourant, il réussit à transmettre l’ultime SOS du commandant Raynal à Verdun. Seul rescapé libre du fort, il sera cité à l’ordre de l’armée, décoré de la Légion d’honneur, aura droit à son moment de gloire lors de l’apposition, en 1929, d’une plaque relatant ses mérites. Il s’éteindra en 1937. (...)

Cette même année 1916, c’est un chien qui fut le seul recours de Français encerclés en Belgique, à Thiaumont. L’État-major lui confia un message les priant de tenir jusqu’à l’arrivée de troupes prévue le lendemain. (...) Malgré une balle reçue à la patte, notre soldat à poil prénommé Satan a rempli sa mission. La batterie allemande a pu être détruite. Satan était l’un des 100 000 chiens enrôlés durant la Grande Guerre.
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Fierté des Britanniques, Ragtime aussi a participé à tous les combats. C’était l’un des 11,5 millions d’équidés – avec ânes et mulets – du conflit (...). « Nous allons nous défendre jusqu’au dernier souffle de nos hommes et de nos chevaux ! » avait lancé l’empereur Guillaume II en août 1914. Funeste prémonition. Aux défilés militaires qui entretiendront la mémoire, le cheval Ragtime paradera avec les vétérans, cinq médailles accrochées à la lanière de son frontal.
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Le caporal Barthas : « Pauvres bêtes, sans le moindre abri, soumises, résignées, serrées les unes contre les autres, martyres aussi de ce cataclysme sans pouvoir se plaindre et ne suscitant aucun sentiment de pitié parce que c’étaient des bêtes, comme si la souffrance n’était pas la même pour les animaux et pour les hommes ! »".

Quelques images :
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Pigeon équipé en 1914 par l'armée allemande d'un appareil photo à obturateur programmé.
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Le transport, des vivres et quelques fois des munitions, effectué à l'aide d'une petite voiture.
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